Espacement intertrame et réémission temporisée

Espacement intertrame et réémission temporisée



L’espacement minimum entre deux trames n’entrant pas en collision est appelé espacement intertrame. 

Cet espacement a pour limites le dernier bit du champ de la FCS de la première trame et le premier bit du préambule de la deuxième trame.



Lorsqu'une trame est envoyée, toutes les stations d'un réseau Ethernet 10 Mbits/s doivent attendre au minimum une durée de 96 bits, soit 9,6 microsecondes, avant qu’une autre station ait le droit de transmettre la trame
suivante. 

Sur les versions plus rapides d’Ethernet, l’espacement reste le même, à savoir 96 temps de bit, mais le temps nécessaire pour cet intervalle se réduit de façon proportionnelle. 

On appelle cet intervalle écart d’espacement. Cet écart est prévu pour donner le temps aux stations lentes de traiter la trame précédente et de et de
se préparer pour la suivante.

Un répéteur doit régénérer les 64 bits d’informations de synchronisation, correspondant au préambule et à la SFD, au début de chaque trame. 

Cela doit se faire malgré la perte potentielle de certains bits de début de
préambule en raison de la lenteur de la synchronisation. 

À cause de cette réintroduction forcée de bits de synchronisation, une certaine réduction minime de l’écart intertrame est non seulement possible mais attendue.

Certains jeux de circuits Ethernet sont sensibles à un raccourcissement de l’espacement intertrame, et risquent de ne plus pouvoir détecter les trames en cas de réduction de l’écart. 

En raison de l’augmentation de leur puissance de traitement, les ordinateurs personnels pourraient très facilement saturer un segment Ethernet de
trafic et commencer à retransmettre avant l’observation du délai d’espacement intertrame.

Lorsque la collision s’est produite et que toutes les stations rendent le câble inactif (en attente de l’espacement intertrame complet), alors les stations à l’origine de la collision doivent observer un délai supplémentaire et
potentiellement de plus en plus long avant de tenter de retransmettre la trame entrée en collision. 

Le délai d’attente est conçu intentionnellement pour être aléatoire afin que les deux stations n’observent pas le même délai avant de retransmettre, ce qui entraînerait d’autres collisions. 

Pour cela, on étend l’intervalle qui sert de base à la sélection du temps de retransmission lors de chaque tentative de retransmission. 

La période d’attente est mesurée par incréments de tranche de temps.


Si la couche MAC est incapable d’envoyer la trame après seize tentatives, elle abandonne et génère une erreur sur la couche réseau. 

Une telle situation est assez rare et ne peut se produire qu’en cas de surcharge extrême du réseau, ou lorsqu’il existe un problème physique.

Comments

Popular posts from this blog

Champs des trames Ethernet

Fonctionnement d’Ethernet : Synchronisation Ethernet

Rôle d’un routeur au sein d’un réseau WAN